Cosa hanno in comune la sparizione delle rondini e l’abbassamento delle capacità cognitive della popolazione europea?
Sono entrambe causate dall’esposizione ai prodotti chimici usati prevalentemente in agricoltura.
I danni ammontano ogni anno a 157 miliardi nella UE (circa l’1,23% del PIL).
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La primavera senza rondini
In 15 anni sono calate del 70%
L’ultimo censimento: i mutamenti della campagna all’origine del fenomeno. Nel 1999 tra Lodi e Cremona i nidi erano 4,.437, nel 2014 si sono ridotti a 1.520
di Laura Guardini
(Epa)
I primi gruppi, quelli che hanno passato l’inverno nel centro e nella parte più meridionale dell’Africa, sono già in viaggio. È la traversata che li riconduce in tutta Europa, dalla Pianura Padana fino alla Scandinavia, ai nidi dove sono nati o che comunque i loro genitori hanno frequentato. A spiegare quanto dura sia la migrazione, basta una stima: solo il 35% delle rondini riesce a concludere andata e ritorno. E se riesce anche a fare il grande salto sul mare per sorvolare il Vecchio Continente, non trova più l’ambiente accogliente e sicuro di un tempo. Gli studiosi lo dicono da tempo, e anche gli osservatori di città se ne sono accorti da anni: le rondini sono sempre meno numerose. Ora lo studio avviato nel 1999 dal Parco Adda Sud con un censimento e un paziente lavoro di monitoraggio ha raggiunto la consistenza che permette di dare una forma più precisa a questa diminuzione, marcata nella nostra area molto più che nel resto d’Europa. Nella zona fra le province di Cremona e Lodi il numero dei nidi è calato del 70% in 15 anni: le coppie nidificanti erano 4.437, nel 2014 eravamo scesi a 1.520.
Con la pubblicazione curata da due ricercatori dell’Università Bicocca che viene presentata oggi (ore 18) nella sede del Parco Adda Sud, Renato Ambrosini – che cura lo studio sin dall’inizio -, e Federica Musitelli – dottoranda impegnata dal 2011 -, chiudono un capitolo che nella spiegazione del «lungo addio» delle rondini include ancora una volta temi alla ribalta nella ricerca e nel dibattito sulla biodiversità e sulla sua tutela, sull’evoluzione del clima e sulle prospettive dell’agricoltura. Del resto, il censimento delle colonie nel territorio del Parco (35 comuni fra Lodi e Cremona) è iniziato con 107 cascine, salite a 169 nel 2011 e scese poi a 94 nel 2013. Chiudono le stalle perché il prezzo del latte è troppo basso, e se ne vanno anche le rondini che si cibano dei molti insetti in volo intorno a vacche e scrofe: una sintesi neanche troppo estrema. Le rondini – che da noi sono diminuite di circa il 7% all’anno, sempre a partire dal 1999, mentre nel resto dell’Europa il calo è intorno all’1% – spariscono anche perché la monocoltura ha cambiato faccia alla campagna, per esempio facendo scomparire siepi, filari di alberi e zone umide, habitat di molte specie di cui gli uccelli si cibano: oggi il mais, frumento e riso occupano il 60% delle campagne lombarde e il 40% del totale nazionale. Il recupero degli usi del suolo tradizionali fino a qualche decennio fa (nell’Apennino sono scesi da 89 a 22, secondo Mauro Agnoletti dell’Università di Firenze), del resto, sono anche al centro delle regole della nuova politica agricola europea, in vigore da quest’anno.
Si possono aiutare le rondini? Oltre al recupero di un’agricoltura e ad allevamenti meno «industriali», la ricerca ricorda che la legge vieta di distruggere i nidi (una mensola basta a raccogliere lo sporco) e che, ristrutturando, basta una struttura a trave per accogliere una famiglia co le ali.
19 marzo 2015 | 10:48
Uno studio che verrà presentato sul Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (USA), frutto del lavoro di una ventina di ricercatori, statunitensi ed europei, evidenzia che…
Le cout faramineux des perturbateurs endocriniens 05.03.2015 à 19h00 |
Une série d’études chiffre à 1,02 % du PIB européen le montant de l’exposition aux produits chimiques
Un agriculteur répand des pesticides dans son champ, à Valmy, près de Lens, en juin 2014. DENIS CHARLET / AFP
Obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros, soit environ 1,23 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Union.
obesità, diabete, problemi di fertilità e neuro-comportamentali:
i perturbatori endocrini (PE) costano ogni anno 157 miliardi alla UE (circa l’1,23% del PIL)
Frappante, cette estimation est le principal résultat d’une série d’études conduites par une vingtaine de chercheurs américains et européens, à paraître dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et qui devaient être présentées à San Diego (Californie), jeudi 5 mars, au congrès annuel de l’Endocrine Society – la principale société savante dévolue à l’endocrinologie. Les auteurs, qui ne font pas mystère des marges d’incertitudes inhérentes à ce genre de calculs, placent la fourchette haute de leur estimation à quelque 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen.
La baisse des capacités cognitives de la population arrive en tête des effets sanitaires les plus onéreux
Les PE sont une catégorie de molécules présentes dans de nombreux pesticides et plastiques, dans certains cosmétiques ou conditionnements alimentaires, et susceptibles d’interférer avec le système hormonal, même à de faibles doses. Aux échelles européennes ou nationales, certains d’entre eux – bisphénol A et phtalates – ont déjà fait l’objet de restrictions ou d’interdiction. Mais la plupart de ces substances ne sont pas régulées en tant que telles, et sont toujours autorisées. Selon l’Endocrine Society, « près de 100 % des gens ont des niveaux détectables de perturbateurs endocriniens dans leur organisme ».
Substances problématiques
Selon les résultats présentés, les substances les plus problématiques sont les pesticides organophosphorés et organochlorés. Les coûts directs (soins, traitements médicaux, etc.) et indirects (perte de productivité, absentéisme, etc.) des troubles et des maladies attribuables à ces substances se montent à quelque 120 milliards d’euros par an en Europe. Les produits utilisés dans les matières plastiques – phtalates et bisphénol A – pèsent pour leur part quelque 26 milliards d’euros. Les retardateurs de flamme bromés, utilisés dans les mousses des canapés ou dans l’électronique, coûtent de leur côté environ 10 milliards d’euros par an.
… le sostanze più problematiche sono i pesticidi a base di fosforo e cloro…
En considérant le coût pour chaque effet sanitaire lié aux PE, la baisse des capacités cognitives de la population (estimée en perte de points de quotient intellectuel) et les maladies neuro-développementales (troubles du spectre autistiques, hyperactivité et troubles de l’attention) viennent en tête avec un fardeau de 132 milliards d’euros. Viennent ensuite les troubles du métabolisme (obésité et diabète de type 2), qui pèsent quelque 15 milliards d’euros. Les troubles du système reproducteur masculin (malformations génitales à la naissance, infertilité) viennent loin derrière avec un fardeau économique estimé à 4 milliards d’euros.
… l’abbassamento delle capacità cognitive (stimata in termini di perdita del quoziente intellettuale) e le malattie neurologiche (autismo, iper attività, problemi di attenzione) vengono prime con danni per 132 miliardi di €.
Dopo ci sono danni al metabolismo (obesità e diabete di tipo 2) che pesano 15 miliardi di €.
Poi ci sono i problemi di riproduzione maschile (malformazioni genitali alla nascita, sterilità) con 4 miliardi di €.
Si les chiffres annoncés semblent énormes – bien qu’inférieurs au coût du tabac, de l’ordre de 45 milliards d’euros par an pour la France – ils sont en réalité très en dessous de la réalité.
… Le cifre sembrano pazzesche ma nella realtà sono sotto stimate …
Sous-estimation volontaire
…perché è stata usata una metodologia che privilegia la solidità scientifica dell’analisi…
Cette sous-estimation tient à la méthodologie choisie par les chercheurs, qui ont privilégié la solidité scientifique de l’analyse au détriment de son exhaustivité. « D’abord, nous avons identifié les maladies et troubles pour lesquels les niveaux de preuve d’une implication des perturbateurs endocriniens sont les plus élevés et nous nous sommes principalement fondés pour cela sur le rapport de référence publié en 2012 par l’Organisation mondiale de la santé et le Programme des Nations unies pour l’environnement », explique Leonardo Trasande, professeur associé à l’université de New York, premier auteur de ces travaux.
..seguendo il rapporto dell’OMS del 2012..
Les chercheurs ont ensuite cherché dans la littérature scientifique les études épidémiologiques susceptibles de chiffrer l’augmentation du risque de contracter ces maladies après tel niveau d’exposition à telle ou telle substance, au cours de telle ou telle période donnée. « Enfin, ajoute M. Trasande, il a fallu rassembler les études permettant d’estimer l’exposition de la population à chaque substance. » De telles études ne sont pas légions. Ainsi, même lorsque les effets biologiques d’un produit sont avérés sur l’animal et l’homme, les chercheurs l’ont exclu de leur analyse en cas d’absence d’études épidémiologiques solides ou de données d’imprégnation de la population…
Un intense lobbying
Les auteurs confessent ainsi n’avoir pu tenir compte que de 5 % de l’ensemble des PE en circulation et « seulement une petite part des maladies liées à ces substances », dit M. Trasande. En particulier, les cancers du sein et de la prostate, en forte augmentation depuis trois décennies et plausiblement favorisés par l’exposition à certains PE, n’ont pas été pris en compte. « Il manque à l’analyse toute une partie sur les troubles liés au système reproducteur féminin, précise la biologiste Barbara Demeneix (CNRS/Muséum national d’histoire naturelle), coauteur d’une part des travaux publiés. Mais nous manquons de données issues d’études suffisamment longues pour estimer l’augmentation des risques de cancer du sein, après des expositions in utero, par le biais des femmes enceintes. »
Nella realtà gli autori di questo studio hanno fatto delle stime molto basse, tenendo conto solo del 5% dei perturbatori endocrini in circolazione…
ad esempio cancro al seno e alla prostata, in grande aumento da tre decenni , molto plausibilmente causati dai perturbatori endocrini, non sono stati presi in considerazione
Pour M. Trasande, « de futures analyses » combleront ces lacunes et, de toute évidence, réhausseront encore l’estimation. Pour l’heure, ces travaux encore préliminaires n’en devraient pas moins être versés au dossier réglementaire en cours d’instruction à la Commission européenne. Celle-ci devait publier en décembre 2013 les critères d’inclusion de ces fameux PE, afin de commencer à les réglementer. Sous le feu d’un intense lobbying, Bruxelles a reporté sine die sa décision, justifiant le retard par le lancement d’une étude sur l’impact économique que la régulation aurait sur les entreprises. La Suède a, depuis, lancé une action en carence contre Bruxelles devant la Cour de justice de l’Union européenne.
« Il y a de toutes façons des choses que nous ne parviendrons jamais à chiffrer économiquement, conclut M. Trasande, comme la souffrance psychologique et la détresse des familles qui sont confrontées à ces maladies en augmentation. »
“Ci sono poi delle cose che non riusciremo mai a calcolare economicamente come la sofferenza psicologica e la disperazione delle famiglie colpite da queste malattie in aumento”
Lire La Commission européenne s’isole sur les perturbateurs endocriniens
Par Stéphane Foucart Journaliste chargé de la couverture des sciences au Monde
Ed è di oggi la notizia della richiesta dell’apertura di un’inchiesta penale – contro ignoti – per omicidio involontario nei confronti di un agricoltore francese deceduto di cancro per aver usato pesticidi nelle sue vigne: i francesi, sull’argomento, non scherzano…
prima stesura: 23 marzo 2015
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