Foto di Giuseppe Caprotti, ad Albiate
Durante l’inverno 2014 gli apicultori del Sud della Francia hanno constatato un ecatombe che va dal 60% fino al 100% delle loro produttrici di miele.
I principali imputati di questa moria, che ormai si ripete dagli anni ’90?
I pesticidi ed in particolare i neonicotinoidi dei quali avevo già parlato in:
Le api spariscono: un problema enorme per l’agricoltura e quindi per l’uomo
Il risultato è un forte calo della produzione di miele: se la Francia nel 1990 produceva 30’000 tonnellate di miele oggi riesce a produrne un terzo (12’000 t.).
Visto che il consumo francese è pari a 40’000 tonnellate deve importarne i tre quarti, principalmente dalla Cina che però taglia il miele con lo zucchero…
I neonicotinoidi danneggiano l’ambiente, l’agricoltura, l’economia e anche , indirettamente, la salute dei francesi, che mangiano miele di minor qualità rispetto a quello che potrebbero produrre se non ci fossero questi pesticidi.
il giardino delle api al padiglione della Gran Bretagna a Expo 2015
Il Parlamento francese, il 19 marzo scorso, ha approvato , contro il parere del governo, la proibizione dei neonicotinoidi in agricoltura per il 2016.
La transhumance des abeilles
LE MONDE | 28.03.2015 à 10h51 • Mis à jour le 28.03.2015 à 10h58 | Par Martine Valo
Olybrius/Wikimedia Commons
Arrivant de partout – d’Alsace et des Alpes, de Bretagne, du Maine-et-Loire, du Larzac –, les abeilles ont dû rouler une bonne partie de la nuit pour être au rendez-vous dans le village de Fabas, dans l’Ariège, samedi 28 mars au matin. Il s’agit là d’une étonnante transhumance. D’un bel élan de solidarité aussi, car les trois camions qui les ont transportées sont chargés de 200 à 300 ruches destinées aux apiculteurs pyrénéens sinistrés.
A l’hiver 2014, une soixantaine d’entre eux ont enregistré des mortalités de 80 %, voire 100 % de leur cheptel en Ariège et dans les Pyrénées-Orientales. Face à l’hécatombe, la Fédération française des apiculteurs a lancé un appel à la solidarité auprès de ses adhérents avec l’aide de la Confédération paysanne. Nombreux à répondre, certains ont dû revoir leur générosité à la baisse finalement, ayant eux-mêmes…
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2015/03/28/la-transhumance-des-abeilles_4603319_1652692.html#okBOoJagb3IHpjRI.99
Ce qui menace les abeilles des Pyrénées
Environnement

À l’occasion de la semaine sans pesticide, les apiculteurs veulent alerter sur la mortalité des abeilles, toujours anormalement élevée et menaçant la production.
C’est l’hécatombe. Depuis une trentaine d’années en France, les populations d’abeilles diminuent dangereusement. Le phénomène touche d’autres pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie où des ruchers entiers ont été dévastés en quelques années. Et Midi-Pyrénées ne fait pas exception à la règle où, de la même manière, depuis le milieu des années 1990 la surmortalité est alarmante.
Les spécialistes mettent ces pertes massives sur le compte de l’usage intensif de produits phytosanitaires, les fameux pesticides, qui intoxiquent les abeilles. Avec les nouvelles gammes appelées néonicotinoïdes, les abeilles meurent désormais tout au long de l’année, et plus seulement en hiver comme auparavant.
En cause également, un terrible prédateur, le frelon asiatique. En septembre et octobre, à cette période où les abeilles reconstituent leurs forces pour que la nouvelle colonie puisse passer l’hiver, il fait des ravages.
Les apiculteurs les traquent à coup de pièges pour détruire leurs reines, mais sans pouvoir endiguer la chute de la production de miel.
De plus de 30 000 tonnes dans les années 1990, la production de miel en France est passée en 2014 à 12 000 tonnes, tandis que le nombre de ruches, lui, est resté à peu près identique. La consommation française étant de 40 000 tonnes, ce sont les trois quarts du miel consommé que l’on importe aujourd’hui, notamment de Chine où une part importante de la production est frelatée par un ajout de sucre.
Alors que s’ouvre le 20 mars la dixième édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, le bilan de l’année 2014 ne s’annonce pas vraiment réjouissant pour les apiculteurs.
«Ce qui est sûr c’est que la mortalité n’aura pas baissé», assure Olivier Fernandez, président du Syndicat des Apiculteurs Midi-Pyrénées.
Lorsque les apiculteurs ouvriront leurs ruches à la fin du mois, ils vont faire le décompte macabre de leurs abeilles mortes.
En 2013, le taux de mortalité était de 35 % au niveau national, selon le ministère de l’Agriculture.
Expert : Olivier Fernandez, Président du Syndicat Apiculteurs Midi-Pyrénées
«Avant la montagne était une zone refuge»
Quel est l’état des lieux de la mortalité des abeilles dans la région ? Midi-Pyrénées fait partie des zones les plus touchées, avec 40 à 60 % de mortalité selon les chiffres du ministère. En 2013, la mortalité était très importante en Ariège et dans les Pyrénées-Orientales, avec des taux allant de 60 % à 100 %. On suspecte fortement les traitements appliqués aux moutons avec dans les analyses jusqu’à huit molécules retrouvées chez les abeilles. La tendance depuis environ cinq ans est en effet d’obliger de traiter les ovins contre la fièvre catarrhale. Avant il n’y avait pas de mortalité en montagne, c’était une zone refuge, c’est un peu inquiétant de voir nos montagnes touchées. Le 28 mars, nous avons d’ailleurs décidé d’organiser une opération de dons de ruches pour venir en aide à des apiculteurs à Fabas, en Ariège.
Qu’attendez-vous du gouvernement ?
Le ministère a promis de nous venir en aide, mais la seule chose qu’il a proposée c’est un prêt à taux zéro. C’est très gentil mais il faudrait des aides de calamités agricoles. On a un ministre, Stéphane Le Foll, qui est volontaire mais pas toujours à l’écoute. Et comme le lobby apicole est inexistant par rapport à d’autres filières… On espère que le ministère va nous autoriser à utiliser du dioxyde de soufre pour tuer les nids de frelons asiatiques : ce produit ne pollue pas, alors qu’en revanche, seuls les pesticides sont permis pour lutter contre ce prédateur.
Pourquoi installer des ruches dans les villes ?
C’est pour montrer que les abeilles se portent parfois mieux en ville qu’à la campagne. On installe des ruches en ville pour alerter les citoyens sur les nouvelles gammes de pesticides, qui sont dangereuses. Les entreprises ou les collectivités nous contactent, on établit un partenariat avec eux. et ensuite on assure le suivi.
sotto:
gli scaffali della frutta e verdura con le api e , in un futuro, come potrebbero essere senza di loro ( v. : Le api spariscono: un problema enorme per l’agricoltura e quindi per l’uomo )