aggiornato il 9 marzo 2016
Il livello dell’acqua dei mari e degli oceani cresceva fino ai primi anni 2000 tra gli 0,7 mm. e 1 millimetro all’anno.
Questa crescita è stata, tra il 2002 e il 2014, di 1,4 millimetri ogni anno.
E’ un’altro degli effetti del cambiamento climatico
Le Monde del 27 gennaio 2016
Un altra conseguenza del riscaldamento climatico,disastrosa per l’agricoltura, è l’emergenza idrica che colpisce l’Italia
Ma il dramma della siccità si svolge altrove:
in Africa, a causa di El Nino, sono a rischio malnutrizione 10 milioni di persone, di cui 400’000 bambini
L’Ethiopie face au drame de la sécheresse
Des employés déplacent des sacs d’aide humanitaire dans le dépôt de grains d’Adama, le plus grand d’Ethiopie, samedi 13 février. COLIN COSIER / AFP
• L’histoire pourrait se répéter. Comme en 1984-1985, lorsque des images d’enfants faméliques firent le tour du monde, suscitant un immense élan d’aide et de générosité, l’Ethiopie, vaste Etat de la Corne de l’Afrique, est confrontée aux affres de la sécheresse. The Washington Post
• D’après les chiffres diffusés par les Nations unies, près de 10 millions de personnes, dont 400 000 enfants, pourraient être menacées de malnutrition.
• Jamais, depuis un demi-siècle, le pays n’avait connu une telle situation. En cause : la persistance d’El Niño, un phénomène climatique qui bouleverse le cycle des pluies dans plusieurs régions du continent africain.
• Bien que l’Ethiopie ait enregistré une forte croissance au cours de la décennie écoulée (+ 10 % en rythme annuel), la pauvreté y demeure prégnante. Cela fait craindre aux agences d’aide humanitaire une pénurie de nourriture dès la fin du mois d’avril. The Independent
• Dans ce contexte, le besoin d’argent devient pressant. Cependant, les donateurs internationaux, accaparés par d’autres tragédies (guerre en Syrie, conflit au Yémen, crise des migrants), se font rares. Newsweek, The Irish Times
• Soucieux de « prévenir une crise humanitaire majeure et de préserver les gains chèrement acquis par l’Ethiopie en matière de développement », les Etats-Unis se sont résolus à agir, pour ne pas laisser se reproduire le scénario mortifère des années 1980, lorsque la famine avait causé la mort de près d’un million de personnes. CNN
• Parallèlement, les autorités d’Addis-Abeba tentent de drainer des fonds en faveur des plus nécessiteux : 381 millions de dollars – soit la totalité du budget gouvernemental d’il y a vingt ans – ont ainsi été dépensés depuis l’été. Un investissement louable, mais insuffisant. The Guardian
• Ce qui tire à John Graham, directeur de Save the Children, ce constat amer : « Cette fois, il ne faudra pas attendre six mois pour voir des bébés affamés sur les écrans de télévision. »
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